Le 15 février dernier, de nombreux dermatologues ont eu la chance d’assister à un symposium très intéressant, organisé par le Belgian Contact and Environmental Dermatitis Group (BCEDG). Des exposés passionnants et une keynote lecture très instructive en ont fait un moment captivant.
Les exposés de cas cliniques présentés comme chaque année lors de ce symposium sont une occasion unique de faire le point sur différents allergènes, parfois inattendus, parfois très difficiles à mettre en évidence. Cela a encore été le cas cette année: on y a entendu parler d’allergie à la levure de bière, de dermatite de contact allergique à des dérivés du résorcinol, des dangers des sérums à l’acide acétylsalicylique, d’allergie de contact à une prothèse auditive. Ont été aussi abordés des sujets tels que l’importance de reconnaître une réaction allergique de type I chez des patients exposés à des produits chimiques utilisés en coiffure (en particulier, les persulfates), la difficulté de la complexité de l’identification du responsable des réactions d’hypersensibilité au paclitaxel et la nécessité, en cas de réaction allergique inattendue, d’interroger le patient sur tous les médicaments reçus, y compris ceux utilisés en imagerie médicale. Les résumés des différents exposés se trouvent sur le site du BCEDG (https://www.bcedg.be/fr/actualites/resumes-du-symposium).