Le guselkumab est un anticorps monoclonal dirigé contre l’interleukine 23. Il a déjà été approuvé pour le traitement du psoriasis modéré à sévère. Des chercheurs ont voulu savoir s’il pouvait être efficace dans l’arthrite psoriasique.
Près d'un tiers des patients atteints de psoriasis ou de rhumatisme psoriasique ont un risque cardiovasculaire élevé selon le score de Framingham et dans un quart à un tiers des cas, les facteurs de risque modifiables classiques ne sont pas diagnostiqués et/ou pris en charge.
Un traitement par anti-TNF semble associé à une diminution de la progression des plaques d’athérosclérose carotidienne et du degré d’inflammation vasculaire chez les patients souffrant de psoriasis ou d’arthrite psoriasique.
L’arthrite psoriasique semble associée à une formation accélérée des plaques d’athérome au sein des vaisseaux coronaires. Son activité pourrait à cet égard être plus prédictive que certains facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels.
The New England Journal of Medicine publie deux études au sujet du tofacitinib en cas d’arthrite psoriasique. Philip Mease et ses collègues démontrent que le tofacitinib est plus efficace qu’un placebo chez les patients souffrant d’arthrite psoriasique qui n’ont précédemment pas obtenu de résultats sous DMARD conventionnels. L’équipe de Dafna Gladman arrive à la conclusion que le tofacitinib réduit davantage l’activité de la maladie que le placebo chez les patients souffrant d’arthrite psoriasique, après une réponse insuffisante sous anti-TNF.
Un tiers des patients dont l’arthrite psoriasique est jugée bien contrôlée par les rhumatologues ne présente pas les critères d’une maladie quiescente sur base du score MDA (Minimal Disease Activity).
Dans l’arthrite psoriasique, l’atteinte articulaire est corrélée à l’étendue des lésions cutanées et plaide en faveur de l’optimisation de leur traitement.
Les données du registre suédois répertoriant les sujets recevant un traitement systémique pour un psoriasis ont été utilisées pour étudier de façon objective les éventuelles différences de sévérité de la maladie entre femmes et hommes.
La majorité des personnes à qui l’on vient de diagnostiquer une arthrite psoriasique courent un risque supérieur à 10% de développer une affection cardiovasculaire dans un délai de 10 ans. Le risque cardiovasculaire dans cette population est plus élevé que prévu et sous-estimé. Tels sont les propos de Floranne C. Ernste et de ses collaborateurs dans Arthritis Care & Research.
Skin Vol. 28 N° 1
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